Poésie médiévale

Publié le par MC

Le Temps Implacable

Dans cette liberté fragile de l’amour et du temps,
Jeune fleur gracile et aimante, recouverte par le vent,
Elle marche sur cette plage, lançant ses yeux perdus,
Au-delà même de son pouvoir, sans avoir disparu,
Ne trouvant sur ce chemin que l’espoir d’un lendemain,
Que la mer espiègle efface du revers de sa main.
Et ses pas soulèvent le sable, projetant une fois encore,
Les cristaux vers un destin changeant, sans leur accord.
Mais la mer appelante poursuit son œuvre enchanteresse,
Et l’enfant rejoint cette mesquine furie, nouant les tresses
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Alors dans la peur et les remords, les flots se chargent
De leur vile besogne et ses yeux cherchent la barge,
Majestueux cheval des mers, hennissant et ruant,
Pour l’arracher à cette fange où le désespoir hurlant
De ses cris non écoutés, irrémédiablement l’a plongé.
Mais elle est seule et attend la nuit qui viendra la ronger.
Avec la nuit, survint alors l’œil du protecteur unique.
Il la regarde et la guide, repoussant au loin la panique
Réchauffant son corps et son âme de sa douce chaleur,
Eloignant les ténèbres de son dégoût, et de son malheur
Il crée le besoin de l’amour retrouvé et des simples désirs
De l’enfant protégé, vivant et jouant pour son propre plaisir.
Et la nuit s’éloigne, jurant vengeance pour cette infamie.
Et le phare offre son sein pour accueillir en véritable ami,
Les larmes de l’enfant, scellant sa décision d’amour de la vie.

Fidelius Perlane
Scribe des Rois Rédempteurs
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